Des récits–corps pour des "sujets–racines" : ce que l'occident doit à l'orient, l'archétype féminin, nos racines civilisationnelles, la résilience, la nuit capacitaire, l'être le silence et l'horizon, la générativité du vulnérable, les structurations fondamentales, (re)venir en lien et en mouvement, ...
Frayer par grands fonds pour les accessibiliser et raccorder, retisser au plus large possible. Et s'il est vrai que les vécus ou les motifs trop disruptants nécessitent, pour être remis en lien, de créer des formes d'autant spécifiques et audacieuses, si ces formes peuvent être trop loin faire alors en sorte de pouvoir en partager au moins le mouvement, l'élan, l'expérience.
Offrir dans tous les cas l'espace à une qualité d'attention, d'écoute, et de relation, hors des schémas de consommation et de réification, et susciter la réciprocité entre le spectateur–acteur et l'acteur–spectateur.
En partant d'une démarche ouvrant/ proposant un espace de création dans des sites pas forcément dédiés au spectacle, pour aller à la rencontre des publics et des lieux qui ne viennent pas/ n'ont pas accès à la culture ; et d'une matière globale invitant au voyage : c'est à dire à la migration symbolique permettant l'accueil de l'altérité.
En puisant dans un répertoire chanté couvrant les registres lyrique, sacré et traditionnel d'Europe et du bassin méditerranéen, du IIème au XXème siècle, en 35 langues ; dans une matière dansée nourrie des registres contemporain, traditionnel et classique, écrite et/ ou en performance in situ ; et dans des projets plastiques développés en lien avec les créations de la compagnie.
En 5 axes : la création et la recherche artistique ; la diffusion de spectacles et prestations ; le travail en lien avec les projets collectifs ou/ et de territoire ; les interventions auprès de publics spécifiques en collaboration avec les équipes accompagnantes ; et les expositions–spectacles, avec mise en jeu d'espaces publics ou communs.