Que se passe–t–il de l'autre côté de la nuit? Est–ce que les souffles s'éteignent? Ou est–ce qu'ils s'illuminent?
Que se passe–t–il quand le cocon s'ouvre, quand la peau est nue, quand les sens sont à vif?
Quelle est la violence de la lumière, quel est le poids du son? Où est la douceur, où est le bercement, où est l'appui?
Pour l'heure c'est l'heure du noir et de la supplique du jour. Et de la peur du jour. De la terre–heure face à l'ouvert, à l'inconnu, à la lumière. Que va–t–elle montrer ce que je ne voyais pas? Que va–t–elle dévoiler que je ne savais pas? Que va–t–elle partager que je ne vivais pas?
Pour l'heure c'est l'heure du grand pas, du grand tout, du grand saut. Du grand je–ne–sais–quoi. Du grand pas encore là.