Et me voici : moi, le grand Séparateur, moi le récit–père, construit, hors de la nuit hors du cocon, moi un parmi la multitude et juste un parmi la création, parmi toutes les créatures, les fougueuses, les laborieuses, les inquiètes.
Voici, que j'ai déployé le silence–mère, son endroit est devenu sol, sa caresse est devenue main, sa voix a prolongé le cocon, l'air à son contact, les mots enfin et le regard, ont continué le cocon, ils ont tisséé un corps second de résonances irraisonnées, qui traduisent les jours en récit de la nuit, qui invitent à transformer sa nuit en une étoile parmi la multitude et juste une parmi les jours infinis.
Le sommeil, la lune, la nuit, toutes les mères la reflètent. Toutes les mères veillent.
Et à partir du berceau chacun suit son étoile.
Katar e kuna savorre zhel laki o peski cheranya. Katar e kuna... Katar e kuna...